La technologie Advens au service de la performance vélique !
Il est une comparaison communément répandue entre le sport automobile et la course au large au plus haut niveau. Recherche exacerbée de performances, haute technologie, développement et innovations permanentes, prises de risque… les analogies sont nombreuses entre l’élite du sport automobile et les voiliers de course modernes. Cependant, ces parallèles trouvent leur limite dans un secteur pourtant clé des sports mécaniques, celui de l’analyse scientifique des contraintes et des comportements des matières et des performances. Là où le secteur automobile, soutenu par une industrie puissante nourrie d’explorations scientifiques, multiplie les mesures, les calculs et les outils de surveillance, la voile et sa démarche prototype, probablement par manque de moyens financiers mais aussi culturels, sombre dans l’empirisme, et laisse béante la porte ouverte à tous les compromis.
Cette lacune, Advens, leader Européen de la cyber sécurité, et Partenaire Fondateur et Principal de l’écurie de course au large TR Racing de Thomas Ruyant, s’y attaque avec toute la puissance de son savoir-faire informatique, de ses ressources humaines associées aux équipes techniques des voiliers de l’équipe dénommés VULNERABLE. Les skippers Thomas Ruyant et Sam Goodchild disposent désormais d’informations en temps réel pour schématiser, moduler au plus près de la vérité, les circonstances de course rencontrées, pour évaluer dans l’instant les efforts encaissés par leurs montures réciproques, palier aux manquements, tendre vers la performance optimum, et assurer leur sécurité.
Explications avec les ingénieurs-marins qui, soutenus par Advens, font entrer la navigation au grand large dans l’ère scientifique.
Alexis Aveline, coordinateur technique et développement SI/SE), Ingénieur en électronique et informatique embarquée. Formation INSA Rennes appliqué au traitement de la donnée, appliquée aux télécommunications.
Des capteurs de datas analysés par une centrale inboard :
« La spécialité électronique embarquée a évolué depuis l’arrivée des pilotes associés à un ordinateur. Aujourd’hui, nous disposons de capteurs sur le bateau, qui permettent, grâce à l’aide des données collectées, de rendre le bateau plus fiable et aussi d’améliorer la performance. A partir de 50 capteurs, nous dérivons 1 200 variables. Ma mission est de mettre à disposition de nos deux skippers, Thomas Ruyant et Sam Goodchild, et de notre Team, des données bien calibrées. Ces 1 200 variables du bord, en permanence reliés à une centrale inertielle, me donnent, en trois dimensions des informations sur la tenue du bateau, sur ses accélérations, ses girations, ses angles d’assiette, cap, gite et tangage (trim).
La cellule de vie du bateau est équipée d’une centrale de navigation, c’est à dire d’un ordinateur, sur lequel officie un logiciel de navigation qui ne fait pas que calculer le vent, mais qui permet de configurer ces capteurs. On appelle cette centrale de navigation « Bravo ». Elle est héritée des campagnes de la Coupe de l’America qui a consacré beaucoup de moyens à ces études, en télémétrie, en intégration des capteurs. On sait désormais le faire sur les IMOCA, grâce à l’appui d’Advens.
La Classe IMOCA a rattrapé, voire dépassé les besoins technologiques des multicoques, à cause des foils, des mâts que l’on doit surveiller. Il nous manque l’asservissement, c’est à dire le réglage automatique des foils qui existe en Coupe et en Ultime, mais qui est interdit en IMOCA en course. »